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Post-partum : nos mesures pour un meilleur accompagnement

En 2021, 117.914 bébés sont nés en Belgique. La plupart des femmes (98,8%) accouchent dans un hôpital et y restent en moyenne pendant 2,8 jours. Mais ce qui se passe après l’accouchement, c’est l’inconnu.

Les mamans ont largement le sentiment d’être « lâchées dans le vide », voire « abandonnées » lors du retour à la maison avec leur bébé, en ne sachant presque rien de ce qui les attend sur le plan physique et psychique.
 

« Avec mon compagnon, on s’est dit il y a une théorie du complot, ce n’est pas possible qu’on n’ait jamais entendu parler, les gens font exprès de se taire pour qu’on continue à faire des enfants. »
Une maman témoigne

Il s’agit pourtant d’une période hautement transformatrice qui va être vécue par la moitié de l’humanité. Alors, la Ligue des familles a mené une étude qui dresse des constats sur la situation belge et définit les mesures à mettre en place pour une aboutir à un meilleur accompagnement des nouvelles mères.

Lire l'étude "Post-partum : il faut soutenir les femmes qui viennent de donner naissance"

En campagne

A vous de jouer !

Ce travail s’inscrit dans le cadre d'une grande campagne menée par la Ligue des familles autour de la question du post-partum. Actions de visibilité, de sensibilisation, de plaidoyer… Découvrez comment agir à nos côtés.
Nos 4 propositions d'actions

Nos revendications en bref

 

  • Visibiliser le post-partum pour que la société comprenne la réalité de ce que vivent les mères après leur accouchement.
  • Mieux informer les femmes et leur partenaire via des cours de préparation à la naissance.
  • Développer un soutien de première ligne via une aide à domicile (aide pour le ménage, les courses, les repas, ...) formée au post-partum. 
  • Allonger le congé de paternité/coparentalité pour le rendre équivalent à celui de la mère.
  • Allonger le congé de maternité à 21 semaines, et permettre aux mères de reprendre progressivement le travail entre la 16e et la 21e semaine.
  • Mettre en réseau les parents en proposant à tous les futurs de rejoindre des groupes de parole/rencontres dans leur quartier.
  • Mettre en place des programmes de préventions qui permettent de dépister systématiquement la dépression.
  • Formaliser une prise en charge optimale et globale du postpartum pour que la mère soit soutenue en fonction de ses besoins. 
  • Permettre à toutes les femmes d’accéder à des soins de qualité quel que soit leur statut.
Nos revendications en bref
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