Communiqué de presse

EVRAS : un dispositif nécessaire pour des jeunes épanouis

Pour la Ligue des familles, l’EVRAS est nécessaire pour favoriser l’estime de soi, le respect des autres et de leur consentement à l’heure où les jeunes sont confrontés très tôt à la pornographie sur internet.

Aujourd’hui, le Parlement de la Cocof vote la dernière étape de la réforme visant à généraliser l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle dans les écoles. Ces dernières semaines, des parents inquiets ont contacté nos services. La Ligue des familles n’avait pas participé aux travaux préparatoires de cette réforme, elle a donc pris le temps de se renseigner. Après analyse du fameux « guide EVRAS » mais également de la réforme votée au parlement, elle a pu constater qu’à condition de ne pas sortir des éléments de leur contexte, la réforme est positive, et permettra d’apporter des réponses quant aux vrais risques qui touchent la vie relationnelle, affective et sexuelle des jeunes.

« Il y a tant de fausses informations qui circulent que des parents ont légitimement peur », constate Madeleine Guyot, Directrice générale de la Ligue des familles. « Dans ce contexte, c’est important pour la Ligue des familles d’apporter son analyse de la situation. Aujourd’hui, les jeunes regardent en moyenne leur premier film porno à 11 ans. Un adolescent sur cinq pense que les femmes aiment être forcées pendant l’acte sexuel. 12% des jeunes ont des rapports sexuels sans aucune contraception. Ce n’est pas l’EVRAS qui crée ces situations : c’est la réalité actuelle. En tant que parent, on ne peut évidemment accepter que les choses restent en l’état. L’EVRAS a justement pour but d’y répondre, en favorisant l’estime de soi, le respect des autres et de leur consentement. »

Alors que les jeunes sont connectés de plus en plus tôt à internet, il est normal que des adolescents se posent des questions concernant leur puberté, leurs relations ou leur sexualité. Et tous les parents ne se sentent pas à l’aise ou outillés pour y faire face. Il est donc bien nécessaire que des moments soient pris dans les écoles pour en parler, transmettre des messages minimaux de prévention et surtout, créer des espaces de parole libre pour nos jeunes.

Il est certain que quatre heures d’animation, non pas par semaine, mais sur toute la scolarité d’un jeune, ne suffiront pas à couvrir tous les enjeux auxquels ces jeunes sont confrontés, ni de répondre à l’ensemble de leurs questions. Mais il s’agit d’une première étape indispensable. Ces animations seront données par des formateurs formés et agréés, pour la plupart des plannings familiaux et des centres PMS. La Ligue des familles soutient donc sans réserve le texte qui sera voté tout à l’heure.

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