Colettes !
Notre podcast féministe
Colettes !, un collectif féministe créé en mars 2023 qui s’engage autour du médium radio. Que ce soit sous forme de cercles de parole, d’ateliers d’écritures ou de prises de sons qui relatent des réalités sociales, Colettes ! crée des formes qui sont ensuite diffusées en ligne sur podcast.domainepublic.net et sur la bande FM.
Une Colette nous a réunies : Colette Magny chanteuse des luttes ouvrières à la voix jugée provocante... On a alors eu envie de célébrer d’autres Colettes résistantes et féministes : la sociologue française, militante antiraciste et féministe Colette Guillaumin ; la sprinteuse Colette Besson, championne olympique en 1968, dénonçant le peu de représentation féminine dans les institutions sportives ; Colette Audry, scénariste française dont le travail a exploré la condition féminine ; et puis l'autrice Colette, qui a opté pour un mode de vie détaché des injonctions de la société patriarcale... entre autres.
Colette, c'est aussi un prénom qui pourrait sembler désuet, pas sérieux, enfantin… Un peu tout ce qu'on a vite fait de coller au féminin ! Mais nous, un peu comme les Suffragettes qui se sont réapproprié ce qui était à la base une insulte, on en fait notre cri de ralliement, notre haka féministe où on va puiser de la force !
On peut touxtes s'appeler Colette. Tu peux aussi faire partie de Colettes !
Quatrième podcast
Les mains dans la colle
Les rues la nuit. De la colle, beaucoup de colle. Pour afficher dehors la rage dedans. Lorsque les violences de la police intimident, humilient et tuent, comment résister ? A l’ombre des gyrophares, la guérilla de papier s’organise. A Bruxelles, un groupe de colleuses recouvre les murs de la ville, réinventent leur propre grammaire. Tenaces et vibrantes, elles plongent les mains dans la colle.
Quatrième podcast
Tapis rouge pour le care
Au pied du Palais de Justice de Bruxelles, on déroule le tapis rouge. La fanfare se prépare. On se couvre de paillettes. Les étoiles du jour, ce sont les travailleuses domestiques sans papiers : celles qui récurent, cuisinent, pouponnent, effectuent le travail du « care ». Celles qui prennent soin. Soin de nos locaux, de nos bureaux, de nos enfants, de nos ancien·ne·s, invisibilisées et exclues d’une société à laquelle, pourtant, elles contribuent. Aujourd’hui, sur le tapis rouge, on va les entendre, et sur leurs lèvres fardées pour l’occasion, une question : « Qui veut prendre soin de celles qui prennent soin ? »