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La Ligue des familles « adopte » un point de mesure de la qualité de l’air situé près de ses locaux bruxellois, boulevard Général Jacques à Ixelles, dans le cadre du projet « ExpAIR ».
Cet endroit a été identifié lors de précédentes campagnes de mesure comme l’un des 24 lieux les plus pollués de Bruxelles. Pendant l’année à venir, l’administration Bruxelles Environnement et le BRAL, mouvement urbain qui se bat pour une Région bruxelloise plus durable, y mesureront le taux de dioxyde d'azote (NO2).
Le NO2 ou le dioxyde d’azote est un indicateur de la pollution de l’air, dépendant notamment du trafic automobile. Les mesures relevées resteront-elles en-deçà des normes européennes (concentration de 40µg/m³ de NO2) et de l'Organisation Mondiale de la Santé (concentration de 10µg/m³ de NO2) ? C’est ce que nous découvrirons.
Les mesures seront prises au moyen de deux tubes de mesure suspendus attachés à des lampadaires ou des poteaux de signalisation. Les tubes seront ensuite analysés par un labo. En tant qu’ambassadrice, la Ligue des familles aura accès à l’ensemble des résultats de cette expérience et ne manquera pas de vous les communiquer.
Tous les résultats seront par ailleurs accessibles sur bral.brussels/fr/expair, où une carte globale donnera une image de l’impact du trafic et de l’aménagement du territoire sur la qualité de l’air.
Le saviez-vous ?
- La pollution de l'air est le plus grand risque environnemental pour la santé en Europe. En Belgique, la pollution de l'air est responsable d'environ 6 500 décès prématurés. Source : European Environment Agency (chiffres de 2019)
- L'exposition directe au NO2 peut irriter les yeux, le nez, la gorge et les poumons. À plus long terme, le NO2 peut affecter la fonction pulmonaire.
- Les personnes souffrant d'asthme, les personnes âgées et les enfants sont plus à risque de subir les effets du NO2 sur la santé.
- Les sources du NO2 sont principalement des processus de combustion, comme dans un moteur d'un véhicule ou dans une chaudière. Annuellement, à Bruxelles, en moyenne 44% de la concentration de NO2 mesurée était liée au trafic routier motorisé (2015-2019). Source : Bruxelles Environnement