Prise de position
Le jeudi 30 janvier, interviendra le vote final de la proposition de loi visant à interdire toute discrimination liée à la paternité ou à la comaternité, l’allaitement, l’adoption, la procréation médicalement assistée et les caractéristiques sexuelles.
La Ligue des familles se réjouit de cette avancée dans la vie des parents. Pour Christophe Cocu, Directeur général de la Ligue des familles, « cette législation remplit un rôle symbolique important. Elle porte le message fort d’une société qui affirme qu’aucune discrimination fondée sur le rôle de père ou de mère ne sera plus tolérée. »
Des effets concrets
Au-delà de l’impact symbolique, cette nouvelle loi aura des conséquences très concrètes. « Un père qui ne se voit plus confier de projet important à son retour de congé de paternité pourra saisir le tribunal pour discrimination. Il en ira de même d’une mère qui se verrait refuser d’allaiter son enfant dans un café », indique Christophe Cocu.
Désormais, l’Institut pour l’Egalité des Hommes et des Femmes pourra aussi directement saisir le pouvoir judiciaire en tant que plaignant et ainsi représenter l’intérêt des hommes et des femmes discriminés.
D’autres situations méritent d’être prises en compte
« La Ligue des familles regrette que le législateur n’ait pas prévu d’interdire toute discrimination fondée sur la situation de famille d’accueil, ainsi que sur les responsabilités familiales au sens large, notamment pour protéger les aidants proches » souligne Christophe Cocu.