La Ligue des familles plaide pour 25 jours minimum de congés annuels par an

Selon notre dernier Baromètre 2022 (données Ipsos), 70% des parents estiment difficile de travailler à temps-plein tout en ayant des enfants. Ce chiffre monte à 81% pour les parents d’enfants en bas âge (0-3 ans). 
Les besoins en termes de conciliation vie privée – vie professionnelle des parents sont énormes alors que les dispositifs existants sont insuffisants. On pense notamment à la faible rémunération des congés familiaux et leurs conditions d’accès trop strictes, à l’absence de congés enfants malades rémunérés et de dispositifs permettant de faire face aux urgences familiales.  
Les parents sont donc obligés de prendre sur leurs jours de congés annuels pour répondre à ce besoin essentiel d’équilibre entre la vie de famille et vie de travail.  
Dans le Baromètre 2022, lorsqu’on demande aux parents quelles sont leurs priorités en la matière, l’augmentation des congés annuels se retrouve en deuxième position.  
Et pour cause, toujours selon notre dernier Baromètre (données Ipsos) moins de la moitié des parents bénéficient de jours de congés annuels supplémentaires : 39% des parents n’ont que les 20 jours légaux de congé par an (46% des parents à bas revenus) ; 45% en reçoivent plus de leur employeur. Il s’agit d’une question éminemment liée aux revenus puisque les parents bénéficiant de revenus supérieurs ont plus accès à des jours de congés supplémentaires.  
La Belgique est l’un des pays d’Europe qui offre le moins de jours de congés annuels à ses travailleur.euse.s. L’Espagne en offre 30, le Luxembourg 28, la France 25, l’Allemagne 24.  
La Ligue des familles plaide pour que tous les parents puissent bénéficier d’un minimum de 25 jours de congés légaux par an. Il s’agit d’un minimum pour permettre aux parents de répondre à leurs besoins essentiels en matière d’équilibre vie de travail et vie de famille. Mais il s’agit aussi de prévenir l’épuisement, les maladies, les burn out parentaux et professionnels.