Analyse

Du changement en vue pour la rentrée scolaire 2022-2023
La réforme des rythmes scolaires est une demande de longue date de la Ligue des familles. Depuis la Commission des rythmes scolaires du début des années 90, jusqu’au Pacte pour un enseignement d’excellence, en passant par la proposition débattue lors de l’Université de printemps 2014 de la Ligue des familles, de nombreux acteur·rice·s débattent et prennent position sur la possibilité d’une réforme des rythmes scolaires.
Les acteur·trice·s du Pacte pour un enseignement d’excellence ont prévu de réformer les actuels rythmes scolaires selon la direction souhaitée par la Ligue des familles qui plaide pour une année scolaire structurée selon le modèle « 7 semaines de cours / 2 semaines de congé », et une journée scolaire mieux équilibrée et intégrée. La réforme des rythmes scolaires est une opportunité pour simplifier la vie des familles.
La ministre de l’Éducation de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Caroline Désir, s’est récemment emparée de la question de la structure de l’année scolaire et prévoit l’entrée vigueur de la réforme pour l’année scolaire 2022-2023. Le Pacte prévoit au sujet du rythme annuel : « Pour tous les niveaux et types confondus, répartir l’année en périodes de sept semaines de cours suivies chaque fois de deux semaines de congés et adapter en conséquence les vacances d’été, en privilégiant le principe des semaines complètes. ».
La Ligue des familles était donc demandeuse de ce changement de longue date et se réjouit qu’il semble en voie de se concrétiser. En vue de l’adoption de cette première étape de la réforme des rythmes scolaires, toutefois, la Ligue des familles attire l’attention sur deux points. Premièrement, dans certaines familles, les enfants suivent l’enseignement dans plusieurs communautés linguistiques. Il est donc important de tout mettre en œuvre pour que les Communautés française, flamande et germanophone avancent de concert sur cette réforme Deuxièmement, cette réforme a un impact sur la répartition de l’hébergement des enfants de parents séparés. La Ligue des familles craint un engorgement des Cours et Tribunaux de la famille et s’inquiète du coût d’une nouvelle procédure pour les familles. Pour que cette réforme soit un succès, il est donc indispensable de mettre en place des mesures de soutien aux parents séparés. C’est ce que nous proposons dans ce document.