Communiqué de presse
Comme chaque fois que les chiffres sont mauvais, la fermeture des écoles est l’une des premières mesures à revenir sur la table. Pour la Ligue des familles, il ne peut au contraire s’agir que d’une mesure de tout dernier recours. L’association appelle à tout mettre en œuvre pour préserver le bien-être des plus jeunes.
La demande des parents : préservons autant que possible les plus jeunes
« Il faut donner la priorité aux jeunes et leur laisser une vie la plus normale possible » nous disait un parent il y a quelques jours. « Comment voulez-vous dire aux enfants de moins de 6 ans qu'ils ne peuvent plus suivre leurs activités ? », nous disait un autre. « Ils se sentent punis alors qu'ils n'ont rien fait! Ils sont assez impactés par cette crise – leur papa a perdu leur emploi, ils sentent que leurs parents ne sont pas bien. »
« Le message de la quasi-totalité des parents qui nous contactent, explique Christophe Cocu, Directeur général de la Ligue des familles, c’est celui-ci : la vie est dure pour tout le monde pour le moment. Essayons au moins de préserver les enfants et de les laisser poursuivre au maximum leurs activités habituelles : l’école, le sport, les stages… Pour les plus jeunes comme pour les ados, qui sont nombreux à attendre de pouvoir reprendre normalement l’école et les activités extrascolaires. »
Dans tous les cas, prolonger le droit au chômage temporaire en cas de fermeture d’école
Il est indispensable de penser aussi aux contraintes des parents. « Tout d’abord, le chômage temporaire pour fermeture d’école, prévu jusqu’au 31 mars, doit impérativement être prolongé : c’est une nécessité, même s’il n’y a pas de fermeture généralisée des écoles, car les parents en ont besoin également si une classe ferme suite à des cas covid ou si leur enfant est en quarantaine pour une autre raison », précise Christophe Cocu.
La Ligue des familles pointe par ailleurs l’importance de conserver les règles applicables aux stages de Pâques : « On a vu que le changement de règles avant les vacances de carnaval avait abouti à l’annulation d’une partie des stages, laissant les parents se débrouiller comme ils pouvaient. Nous demandons que les stages des vacances de Pâques puissent tous se dérouler comme prévu et que les règles ne changent dès lors plus d’ici là », termine Christophe Cocu.