Communiqué de presse

CP - Coronavirus : n’oublions pas la situation intenable des parents

La Ligue des familles a pris connaissance de la position du groupe des 10 estimant que les travailleurs non contaminés doivent rester au travail, les employeurs étant « appelés à prévoir, en concertation et dans la mesure du possible, des formes de travail adaptées (télétravail, horaires flottants…). » La Ligue des familles lance un appel : n’oublions pas la situation des parents !

Pour un congé spécifique

La Ligue des familles comprend évidemment la nécessité de continuer à faire tourner des secteurs-clé. Il est toutefois nécessaire de ne pas perdre de vue la situation des parents qui n’ont pas de solution pour s’occuper de leurs enfants pendant 5 semaines : pas suffisamment de jours de congé, pas de possibilité de télétravail, ou de grandes difficultés à télétravailler avec des jeunes enfants. La Ligue des familles appelle à un congé payé spécifiquement dédié à cette situation.

Les parents n’en abusent pas

La France a mis en place une possibilité d’arrêt de travail indemnisé par l’assurance maladie pour les parents salariés et indépendants suite aux fermetures des écoles. Un seul parent à la fois peut en bénéficier, pour s’occuper d’un enfant de moins de 16 ans. Résultat : la plupart des travailleurs trouvent d’autres solutions de garde ; seuls ceux qui n’ont pas d’autre possibilité recourent à ce congé. « Les parents sont des gens responsables et l’exemple français montre que ce dispositif n’est utilisé qu’en cas de réelle nécessité », constate Christophe Cocu, Directeur général de la Ligue des familles.

En avant, c’est urgent !

« France, Espagne, Luxembourg : les pays voisins ont mis en place sans tarder des solutions pour les parents. C’est aujourd’hui le 2e jour de suspension des cours et le 2e jour de débrouille pour les parents. La débrouille ne pourra pas durer 5 semaines ; il est urgent de proposer aux parents une solution spécifique, pour leur bien-être et surtout pour éviter un retour des enfants à l’école parce que les parents n’auront plus de jours de congé » conclut Christophe Cocu.

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