Étude

Choisir d’être mère ou pas

Pour un renforcement du droit à l’avortement

En mars 2023, le comité scientifique multidisciplinaire chargé d’évaluer la législation en matière d’avortement en Belgique a rendu son rapport. En Belgique, depuis son adoption dans une loi en 1990, le délai pour pratiquer une interruption volontaire de grossesse n’a jamais été revu, de même que la période obligatoire de réflexion de 6 jours et les sanctions pénales à l’égard des femmes et médecins1 sont toujours d’actualité. C’est maintenant au Gouvernement et aux député·e·s, qui ont entre leurs mains ce rapport, de décider s’ils le suivent et modifient la loi.

La Ligue des familles défend le droit de chaque femme à disposer librement de son corps et de choisir d’avoir des enfants ou non, de leur nombre, du moment de leur naissance et donc ultimement de faire famille. En Belgique, on estime que 7 à 8 femmes sur 1000 seront, un jour, confrontées à un avortement.

A l’heure où le droit à l’interruption volontaire de grossesse est mis à mal ailleurs dans le monde et où, dans notre pays aussi, des organisations continuent à faire pression pour le réduire, il est important pour la Ligue des familles qu’il soit consolidé et rendu véritablement effectif pour toutes les femmes qui ont besoin d’y recourir.

La Ligue des familles appelle le Gouvernement à suivre les recommandations du comité scientifique multidisciplinaire, composé de 35 expert·e·s de 7 universités belges, néerlandophones et francophones, femmes et hommes, issus de différentes spécialités (médecine dont gynécologie-obstétrique, droit, psychologie, philosophie et sciences sociales) afin de faire évoluer cette loi.

1 Dans la loi, 12 semaines de grossesse font référence à 12 semaines post-conception ou 14 semaines d’aménorrhée (absence de flux menstruel).

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